C’est lors de la convention Lucie, le 17 septembre dernier à Angers, que nous avons rencontré Vincent Courboulay de l’Institut du Numérique Responsable et Simon Bonaventure d’Empreinte Digitale.
Vincent Courboulay rappelait le poids de l’empreinte écologique du numérique que cela soit en termes de matières premières ou de déchets électroniques qu’il génère.
Et de redire la nécessité de penser besoin et non envie, de rechercher le plus possible des solutions pour réutiliser, recycler.
Le numérique responsable, c’est aussi la mise en place de démarches de green IT, d’éco-conception.
Pour aller plus loin dans des démarches de numérique responsable : label-nr.fr
Simon Bonaventure d’Empreinte Digitale, nous indiquait quand à lui, que 15 à 20% de la population française se trouve dans une situation de handicap. Intégrer l’accessibilité dans nos projets numériques est le seul moyen pour que les personnes puissent accéder normalement aux informations d’un site internet.
En 2005, la loi oblige les services publics, les collectivités, territoriales et les établissements publics qui en dépendent, à mettre en oeuvre l’accessibilité numérique.
Le 05 septembre 2018, une nouvelle loi, dont le décret d’application a été établi en juillet 2019, étend le dispositif. Il concerne désormais les collectivités et organismes publics, les délégataires d’une mission de service public ainsi que les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 250 millions d’euros.
Mais pourquoi limiter l’accessibilité à certains sites plus que d’autres ? Concevoir un site en prenant en compte dès le début du projet un cahier des charges spécifique accessibilité, c’est possible.
C’est ce que nous avons envie de vous proposer en tout cas !
